Le but de la visite est de connaitre un peu plus en détails les activités du dit centre.
Nous avions été reçus cordialement par le responsable du centre, monsieur Jean Ntala qui nous a fait un bref résumé de l’historique du centre suivi d’une visite guidée.
Le centre d’Accueil des mineurs de Mvoumvou en sigle CAM a vu le jour le 28 juin 1993. C’est une institution de l’église catholique dans l’éducation, le suivi et la réinsertion socioprofessionnelle des enfants en situation difficile. Il est géré par le Caritas qui assure également la nutrition des enfants. Mais la grande partie de l’aide vient des généreux donateurs. La contribution de l’état intervient au niveau des dépenses énergétiques (l’eau, le courant) et l’espace où est basée la structure qu’il occupe gratuitement. La santé des enfants est prise en charge par le Samu Social Pointe Noire qui assure une permanence médicale tous les mardis.
La durée d’un enfant dans le centre dépend de sa situation c’est-à-dire si les parents sont retrouvés ou pas. Un cas nous a été présenté, celui d’un garçon orphelin arrivé dans le centre il y a quelques années avec une hernie très avancée. Une opération chirurgicale était obligatoire pour le sauver. Mais en l’absence des parents décédés, nous avons obtenus l’autorisation d’un grand parent qui depuis ne s’est plus présenté. Le jeune homme a aujourd’hui 21 ans et est titulaire du BEPC.
Des bases d’une éducation chrétienne sont données aux enfants comme prier avant de manger ou dormir, etc.,
Le nettoyage des locaux est assuré par les enfants qui sont divisé en deux brigades (des groupes de répartition des taches). Les enfants admis dans le centre ne reviennent pas directement de la rue afin de ne pas perturber ceux qui sont déjà réinsérés, mais viennent tout droit du Samu Social après stabilisation c’est-à-dire après avoir reçu des bases d’une première insertion sociale.
Le problème crucial se pose au niveau de la scolarisation des enfants. Ceux qui sont avancés en âge n’ont pas d’autres alternatives que de passer en apprentissage de métiers. Ce qui coute au centre des frais supplémentaires. Pour les plus petits, une remise à niveau en milieu scolaire peut faire ses preuves.
Le centre ne fait pas d’adoption. Cette option est sous la tutelle du juge du tribunal des enfants.
Pour finir, Nous avons eu droit à une visite des locaux. Une partie du bâtiment est encore en reconstruction. Ce qui a terme offrirait une plus grande capacité d’hébergement. Quatorze (14) enfants vivent au quotidien dans le centre.
ASSOC par l’intermédiaire du président a remercié l’hôte de nous avoir reçus dans les locaux.
Les besoins du centre sont :
- Un réfrigérateur
- Une bonbonne d’eau (pour avoir à défaut de l’eau fraiche)
- Dons alimentaires
- Des matelas,…